L’effet booster. Qu’est ce que l’effet booster ? Alors que votre challenge commercial suit son cours et que vos chiffres commencent à s’afficher à l’orange avant de passer au rouge, l’effet booster doit permettre de redynamiser les participants en cours de challenge. Certaines opérations s’inscrivent dans la durée, sur 6 ou 12 mois, dans ces conditions, il n’est pas étonnant que des signes d’essoufflement apparaissent. Sorte de vitamine C, l’effet booster doit permettre de relancer la dynamique du challenge, l’excitation du challenge commercial.
Généralement, l’effet booster se traduit concrètement en l’organisation d’une mini opération pendant le challenge commercial. Par exemple : vos points acquis ce mois-ci comptent double. Le dépassement de 10% des objectifs du mois donnent accès à un week-end, ou caisse de vin, etc. Il s’agit d’une incentive sur une période très courte, principalement soutenue par la perspective d’un gain immédiat ou significatif par le participant.
Masi est-ce que cela fonctionne ? Dans la majorité des cas, oui. L’effet booster est positif commercialement car il est le plus souvent allié aux autres outils nécessaires à la réussite du challenge : la communication est présente, et elle est ciblée. Le management intervient pour motiver et expliquer. Les dotations sont présentées et significatives. Cet ensemble de facteurs qui sont très généralement mis en place pour l’effet booster sont conditionnels à la bonne réussite du challenge.
Mais la mise en place de l’effet booster, particulièrement en fin de challenge ou lorsque les effets escomptés n’arrivent pas, est un aveu d’échec. Mais c’est également une opportunité unique pour essayer de comprendre pourquoi le challenge n’a pas fonctionné, mais aussi pour identifier si d’autres facteurs de marchés limitent les effets du challenge. Dans ce cas, cette analyse permet de valider très clairement la situation de l’entreprise sur son marché, et face à sa concurrence.